[Point de vue] Le droit de la faillite : entre protection économique et défis structurels pour les entreprises en difficulté.

Par Dorian-Jacob Le Bay, Juriste.

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Explorer : # faillite d'entreprise # procédures de redressement # réforme législative # financement des entreprises

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Le droit de la faillite en France offre un cadre légal permettant aux entreprises en difficulté de se redresser. Il propose des procédures comme la sauvegarde et le redressement judiciaire. Cependant, la complexité, les coûts élevés et le stigmate social freinent son efficacité, surtout pour les PME. Une réforme est nécessaire.
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Le droit de la faillite se dresse comme un pilier fondamental de l’architecture économique, offrant aux entreprises fragilisées un cadre juridique structuré pour affronter les difficultés. Ce dispositif, pensé pour préserver l’activité économique et sauvegarder l’emploi, vise à instaurer un équilibre délicat entre soutien et rigueur. Cependant, il n’est pas exempt de failles : l’accès au financement reste ardu, et la complexité des procédures dissuade souvent les petites et moyennes entreprises (PME), celles-là mêmes qui constituent le cœur vivant du tissu économique français.

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I. Le cadre législatif et les procédures de faillite en France.

Le droit de la faillite, enchâssé dans le Livre VI du Code de commerce [1], déploie un ensemble de règles et de procédures destinées à offrir aux entreprises confrontées à des difficultés financières un soutien structuré et adapté. Cet arsenal législatif met en place des mécanismes de protection qui, loin de se limiter à la simple liquidation, visent d’abord la préservation des activités économiques, des emplois et, dans la mesure du possible, la restructuration du passif. Parmi les dispositifs offerts aux entreprises en difficulté, la procédure de sauvegarde, le redressement judiciaire et, en dernier recours, la liquidation judiciaire apparaissent comme les principaux instruments juridiques pour relever ces défis.

A) La sauvegarde et le redressement judiciaire : des dispositifs au service de la survie de l’entreprise.

La procédure de sauvegarde, instaurée par la loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005 [2], représente un dispositif préventif et novateur. Elle s’adresse spécifiquement aux entreprises qui, bien que toujours en mesure de régler leurs créances immédiates, se trouvent confrontées à des difficultés qu’elles ne peuvent résoudre seules et qui menacent leur pérennité. Prévue par les articles L620-1 et suivants du Code de commerce [3], cette procédure permet à l’entreprise de bénéficier d’une protection, le temps de se réorganiser. Elle vise la continuité de l’activité économique, la sauvegarde des emplois et le rétablissement d’un équilibre financier par l’apurement du passif, notamment par des aménagements financiers, des rééchelonnements ou des remises de dettes. La procédure de sauvegarde place donc l’entreprise sous l’égide d’un tribunal, tout en lui permettant de conserver la maîtrise de sa gestion, un administrateur judiciaire étant désigné pour assister le dirigeant dans cette tâche. Néanmoins, cette désignation n’est que facultative lorsque le chiffre d’affaires hors taxes du débiteur est inférieur à 3 millions d’euros et le nombre de salariés à 20 [4].

Le redressement judiciaire, prévu aux articles L631-1 et suivants du Code de commerce [5], intervient, quant à lui, pour les entreprises en état de cessation de paiements, c’est-à-dire celles qui ne sont plus en mesure de faire face à leurs dettes exigibles avec leur actif disponible. Le redressement judiciaire repose également sur la volonté de poursuivre l’activité, de préserver les emplois et de solder le passif, mais cette fois-ci dans une situation de crise avérée. Dans ce cas, l’entreprise est placée sous le contrôle direct du tribunal, et le plus souvent, d’un administrateur judiciaire, chargé d’élaborer un plan de redressement visant à restructurer l’activité et les finances de l’entreprise. Ce plan peut inclure des cessions d’actifs, des rééchelonnements de dettes, et, en cas de nécessité, un transfert total ou partiel de l’entreprise à des repreneurs. La réforme de 2005 a ainsi permis de consolider les mesures de redressement en renforçant la flexibilité et les solutions offertes à l’entreprise.

B) Les mesures préventives : conciliation et mandat ad hoc, des outils de dialogue et de négociation.

Pour prévenir le recours à des procédures judiciaires lourdes et coûteuses, le législateur a introduit des mécanismes dits préventifs, qui permettent aux entreprises de rechercher des solutions à leurs difficultés avant même d’entrer dans une procédure collective. Parmi ces dispositifs, le mandat ad hoc [6] et la conciliation occupent une place prépondérante [7].

Le mandat ad hoc est un dispositif d’une grande souplesse. Sur demande de l’entreprise et avec l’accord du tribunal, un mandataire est désigné pour aider l’entreprise à résoudre ses difficultés financières par des négociations avec les créanciers. Contrairement à la conciliation, il n’y a aucune restriction relative à la cessation des paiements pour bénéficier du mandat ad hoc. L’intervention du mandataire, neutre et impartial, est souvent décisive pour créer un cadre propice aux accords et aux compromis, et pour permettre à l’entreprise d’éviter une procédure judiciaire lourde. Les discussions restent confidentielles, protégeant ainsi l’image de l’entreprise et facilitant une résolution amiable de ses difficultés.

La conciliation, quant à elle, permet à l’entreprise, sous réserve de ne pas être en cessation des paiements depuis plus de 45 jours, de solliciter la nomination d’un conciliateur par le président du tribunal. Ce conciliateur a pour mission de faciliter les discussions entre l’entreprise et ses principaux créanciers, dans le but de parvenir à un accord amiable de restructuration de la dette. Conçue pour se dérouler de manière confidentielle, la conciliation favorise un climat de confiance, propice à la négociation, permettant souvent d’obtenir des aménagements de paiement et des renégociations d’accords financiers sans exposer l’entreprise à la publicité d’une procédure formelle.

En somme, ces dispositifs de prévention et de traitement des difficultés des entreprises témoignent de la volonté du législateur français de favoriser le redressement et la continuité des activités économiques, en offrant des solutions adaptées à chaque étape de la crise et en privilégiant le dialogue avec les parties prenantes.

II. Les atouts du droit de la faillite pour les entreprises.

Le droit de la faillite, souvent perçu comme une solution de dernier recours, s’avère être bien plus qu’un simple mécanisme juridique de gestion des difficultés financières. Il offre aux entreprises un véritable tremplin pour renaître, surmonter les crises, et parfois même se réinventer. Cette partie analysera les avantages que procure ce droit aux entreprises en difficulté, en se concentrant sur deux aspects essentiels. D’abord, il représente une "seconde chance" pour les entrepreneurs en leur offrant une opportunité de redressement et de renaissance. Ensuite, il renforce la sécurité juridique des créanciers et investisseurs.

A) Une "seconde chance" pour les entrepreneurs : un tremplin pour le rebond économique.

Le droit de la faillite incarne une véritable opportunité de renaissance pour les entrepreneurs, leur offrant une voie de sortie honorable face à des difficultés. En favorisant la restructuration des entreprises viables, cet arsenal juridique contribue à sauvegarder non seulement les actifs économiques, mais aussi les emplois qui en dépendent. La Directive (UE) 2019/1023 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 [8] souligne l’importance de faciliter la restructuration des entreprises aptes à rebondir, considérant que leur rétablissement est essentiel pour maintenir la vitalité du tissu économique.

Des économistes de renom, tels que Philippe Aghion, rappellent que des procédures de faillite bien conçues favorisent l’audace entrepreneuriale, encourageant les prises de risque et l’innovation, moteurs essentiels d’une économie dynamique et tournée vers l’avenir [9]. Ces solutions de « rebond » permettent de transformer l’échec en une étape sur le chemin de la croissance, un levier de résilience où chaque revers peut devenir l’incipit d’une nouvelle aventure économique.

B) Une sécurité juridique renforcée : un socle de confiance pour les créanciers et les investisseurs.

Le droit de la faillite ne se limite pas à la protection des entreprises en difficulté ; il établit également un équilibre rigoureux entre les intérêts des débiteurs et ceux des créanciers. À travers des règles clairement définies, notamment à l’article L622-17 du Code de commerce [10], il fixe un ordre précis de remboursement des créanciers, qui assure aux investisseurs et aux établissements financiers une sécurité juridique indispensable. Ces dispositions donnent aux créanciers la garantie que leurs droits seront respectés dans un processus structuré et transparent, réduisant les incertitudes et instaurant une relation de confiance essentielle à l’investissement.

Ainsi, le droit de la faillite devient un socle sur lequel repose la stabilité financière : il favorise la répartition équitable des ressources, encourage les créanciers à maintenir leur soutien aux entreprises en difficulté et stimule les investissements en minimisant les risques perçus. Cette sécurité juridique, en conjuguant protection et transparence, fait du droit de la faillite un atout stratégique pour la résilience et la croissance du tissu économique.

III. Critiques et limites du droit de la faillite en France.

Le droit de la faillite en France, bien qu’il offre aux entreprises en difficulté une voie vers le redressement, présente également des contraintes importantes qui en limitent l’accessibilité et l’efficacité, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises (PME).

A) Des procédures complexes et coûteuses.

Les procédures collectives, bien que nécessaires pour encadrer les situations de crise, sont souvent jugées complexes et coûteuses, en particulier pour les PME qui n’ont pas les moyens financiers et humains pour supporter de tels processus. François-Xavier Lucas, professeur de droit, souligne que les coûts engendrés par les honoraires des mandataires judiciaires et les frais de procédure peuvent constituer un frein significatif. En effet, pour bon nombre d’entreprises, ces charges se révèlent si élevées qu’elles peuvent décourager toute démarche de restructuration, même lorsqu’elle serait salutaire pour la survie de l’entreprise [11].

Un exemple marquant de cette complexité est illustré par un arrêt de la Cour d’appel de Paris du 28 septembre 2017 [12]. Dans cette affaire, une PME confrontée à des difficultés de trésorerie s’est heurtée aux lourdeurs et à la complexité de la procédure collective, mettant en évidence les défis souvent insurmontables que représente ce dispositif pour les petites structures.

B) La stigmatisation sociale et l’impact psychologique.

Dans les pays anglo-saxons, et en particulier aux États-Unis, la faillite est perçue différemment de la France, où elle est souvent vécue comme un stigmate social lourd et difficile à surmonter. En France, la faillite tend à être considérée comme un échec personnel, une marque durable qui peut freiner l’entrepreneur dans toute tentative de relance. Pour le sociologue Pierre-Yves Gomez, cette perception négative limite la culture du rebond et bride l’esprit d’innovation, essentiel pour une économie dynamique [13].

À l’inverse, la culture anglo-saxonne valorise la capacité de rebondir après un échec entrepreneurial. Aux États-Unis, la faillite est souvent vue comme une étape d’apprentissage dans la carrière d’un entrepreneur, une expérience qui enrichit son parcours professionnel. Cette perspective pragmatique, qui accepte l’échec comme faisant partie du chemin vers la réussite, est renforcée par des dispositifs juridiques conçus pour faciliter la restructuration. Les lois américaines sur la faillite, notamment le Chapitre 11 du Bankruptcy Code, encouragent l’innovation en permettant aux entrepreneurs de se réorganiser sans être accablés par le poids social de l’échec. Cet environnement plus tolérant aide à dédramatiser la faillite et encourage les entrepreneurs à prendre des risques, considérés comme moteurs de la croissance économique.

C) Difficultés d’accès au financement bancaire.

L’un des obstacles majeurs pour les entreprises en difficulté est l’accès au financement, souvent crucial pour traverser une période d’observation ou un plan de redressement. Les établissements financiers se montrent généralement prudents, voire réticents, à prêter à des entreprises engagées dans une procédure collective, invoquant les risques élevés d’insolvabilité. Bien que le financement de l’activité durant la période d’observation est possible, la réalité est bien souvent différente. En pratique, rares sont les institutions bancaires disposées à octroyer des crédits dans ce contexte, laissant les entreprises sans soutien financier nécessaire pour maintenir ou relancer leurs activités.

Stéphane Piedelièvre, avocat spécialisé en droit des entreprises en difficulté, relève la nécessité de mettre en place des mécanismes financiers mieux adaptés à cette situation. Il plaide pour des dispositifs qui pourraient inciter les banques et les investisseurs à soutenir les entreprises en difficulté, à l’instar d’autres pays où des financements spécifiques sont prévus pour les entreprises en phase de redressement [14].

Aux États-Unis, un dispositif spécifique de financement des entreprises en difficulté, le debtor-in-possession financing (DIP financing), permet aux entreprises de maintenir leur activité pendant leur procédure de restructuration. Ce type de financement prévu au Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis assure aux créanciers un statut prioritaire en cas de redressement, les encourageant ainsi à soutenir les entreprises en difficulté malgré les risques. Ce mécanisme incitatif encourage les investisseurs et les banques à soutenir financièrement les entreprises en redressement, assurant ainsi un apport de liquidités vital pour la survie de ces dernières. Le DIP financing est conçu pour réduire les frictions financières pendant la restructuration et s’assure que les entreprises aient accès à des fonds, même en période d’incertitude.

Ces limitations, qu’elles soient liées aux coûts, à la perception sociale ou à l’accès au financement, démontrent que le droit de la faillite en France, bien que protecteur en théorie, reste dans la pratique un chemin semé d’obstacles, particulièrement pour les PME qui jouent pourtant un rôle crucial dans l’économie nationale.

IV. Vers une réforme nécessaire : pistes et perspectives pour un droit de la faillite rénové.

Le droit de la faillite, destiné à offrir aux entreprises en difficulté un socle de soutien et de redressement, mérite d’être repensé pour répondre aux exigences d’une économie en perpétuelle évolution. Loin d’être une simple question technique, cette réforme pourrait insuffler un souffle nouveau à la dynamique entrepreneuriale française, en soutenant davantage les PME, en favorisant des mécanismes de financement adaptés, et en transformant le regard porté sur l’échec entrepreneurial.

A) Simplifier et adapter les procédures collectives : un impératif pour les PME.

Pour que le droit de la faillite devienne un levier efficace, il est essentiel de simplifier les procédures collectives, souvent jugées lourdes et inadaptées aux besoins des petites et moyennes entreprises. Les PME, qui forment le cœur battant de l’économie française, n’ont pas les ressources humaines et financières pour naviguer dans des processus administratifs complexes et onéreux. La loi PACTE de 2019 [15] a amorcé ce mouvement en introduisant des mesures de simplification, mais ces premiers ajustements restent insuffisants face aux obstacles qui persistent.

Une réforme plus ambitieuse pourrait s’attaquer à la réduction des coûts et des délais, qui demeurent un fardeau pour les entreprises en difficulté. En intégrant des procédures allégées et des parcours simplifiés, adaptés spécifiquement aux besoins des PME, le droit de la faillite se transformerait en un outil pragmatique et accessible, permettant aux entreprises de se concentrer sur leur redressement plutôt que de s’épuiser dans des démarches administratives.

B) Encourager le financement durant les procédures : un soutien vital pour la survie des entreprises.

L’une des clés pour permettre aux entreprises de traverser les turbulences financières est de leur garantir un accès à des financements adaptés durant les procédures de redressement. L’instauration de financements dédiés aux entreprises en difficulté, comme le DIP financing américain, pourrait apporter une réponse innovante aux besoins de liquidités immédiats de ces entreprises. Un mécanisme similaire en France pourrait convaincre les banques et les investisseurs de maintenir leurs engagements envers des entreprises ayant engagé une procédure de redressement. Ce soutien financier, accordé sous supervision judiciaire, permettrait de sécuriser l’activité pendant la période critique de la restructuration, garantissant aux entrepreneurs les ressources nécessaires pour relancer leur activité, maintenir l’emploi et restructurer leurs finances.

C) Déstigmatiser la faillite et promouvoir une culture de la résilience.

Au-delà des mécanismes financiers et des réformes procédurales, la transformation du droit de la faillite nécessite une révolution culturelle : un changement de regard sur l’échec entrepreneurial. Dans une société où la faillite reste lourdement associée à une défaillance personnelle, il est essentiel de redonner à l’échec sa juste place, non comme un point final, mais comme une étape dans le parcours entrepreneurial.

Pour cela, des campagnes de sensibilisation et de valorisation des parcours de rebond peuvent jouer un rôle déterminant. Mettre en lumière les récits d’entrepreneurs qui, après une faillite, ont su tirer des leçons de leur expérience pour rebâtir des projets fructueux, contribuerait à créer un environnement plus favorable à l’innovation et à la prise de risque. Cette culture du rebond est une richesse : elle permet aux entrepreneurs d’oser, de prendre des initiatives audacieuses et de voir dans l’échec non pas une impasse, mais une opportunité de renouveau.

En encourageant une vision positive et résiliente de l’échec, la société française ouvrirait la voie à une nouvelle génération d’entrepreneurs, pour qui la faillite ne serait plus un stigmate, mais une étape dans la quête de succès et d’innovation.

Tout bien considéré, réformer le droit de la faillite en France, c’est non seulement en simplifier les rouages et renforcer le soutien financier des entreprises en difficulté, mais aussi transformer en profondeur la perception sociale de l’échec. Une telle réforme contribuerait à la résilience du tissu économique français, favorisant un environnement où chaque échec, loin d’être fatal, pourrait devenir une promesse de renouveau et d’ambition pour demain.

Conclusion.

Le droit de la faillite, bien que solidement ancré dans un cadre législatif évolué, révèle des limites qui freinent son efficacité, notamment pour les PME. Les dispositifs actuels, bien qu’orientés vers le redressement et la continuité des activités, souffrent de complexité, de coûts élevés et de contraintes d’accès au financement qui rendent la procédure difficilement accessible pour les petites entreprises. De plus, le stigmate social associé à la faillite en France continue de peser lourdement sur les entrepreneurs, freinant la culture du rebond qui est pourtant essentielle pour une économie dynamique et innovante.

Les pistes de réforme proposées soulignent l’importance de simplifier les procédures, d’instaurer des mécanismes de financement spécifiques comme le DIP financing, et de transformer la perception de l’échec entrepreneurial pour promouvoir une culture de résilience. Une telle transformation permettrait non seulement d’alléger le fardeau administratif, mais aussi de créer un environnement propice à la prise de risques et à l’innovation, offrant ainsi aux entrepreneurs en difficulté non seulement une voie de sortie mais également un véritable tremplin vers un nouveau départ.

En définitive, adapter et moderniser le droit de la faillite s’avère indispensable pour renforcer la compétitivité du tissu économique français et soutenir une nouvelle génération d’entrepreneurs capables de voir dans chaque revers une opportunité de renouveau et de croissance.

Dorian-Jacob Le Bay
Juriste - Legal Designer
Droit des affaires : droit de la distribution bancaire, droit des assurances, droit du numérique et droit des entreprises en difficulté
dorian-jacob.lebay chez objectifprojet.fr

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Notes de l'article:

[1Livre VI : Des difficultés des entreprises.

[2Loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises.

[3Articles L620-1 et suivants du Code de commerce.

[4Article R621-11 du Code de commerce.

[5Articles L631-1 et suivants du Code de commerce.

[6Article L611-3 du Code de commerce.

[7Article L611-4 du Code de commerce.

[8Directive (UE) 2019/1023 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relative aux cadres de restructuration préventive, à la remise de dettes et aux déchéances, et aux mesures à prendre pour augmenter l’efficacité des procédures en matière de restructuration, d’insolvabilité et de remise de dettes, et modifiant la directive (UE) 2017/1132 (directive sur la restructuration et l’insolvabilité).

[9Aghion, P., Entrepreneurship and Growth : Lessons from an Intellectual Journey, Small Business Economics, 2020.

[10Article L622-17 du Code de commerce.

[11Lucas, F.-X., Droit des entreprises en difficulté, Dalloz, 2021.

[12CA Paris, 6e ch., sect. A, 28 sept. 2017, n° 16/03928.

[13Gomez, P.-Y., "La stigmatisation de l’échec entrepreneurial en France", Revue Française de Gestion, 2018.

[14Piedelièvre, S., "Le financement des entreprises en difficulté : un enjeu majeur", Bulletin Joly Entreprises en difficulté, 2022.

[15Loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises.

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