I- La situation : demander à un médiateur de reprendre contact après une séparation de dix ans et plus
Venant de recevoir la demande d’un père de revoir ses deux enfants après une séparation de vie de plus de dix ans - le père était parti à l’étranger dans les Dom-Tom et venait de rentrer dans la métropole, et devant cette situation - différente des problèmes de séparation classiques à traiter au moment de la rupture je crois nécessaire de récapituler à partir des médiations que j’ai traitées, ce qui a réussi et ce qui a échoué et d’analyser les raisons de ces échecs, afin de retenir celles qui ont été positives et de définir une méthodologie pour ce genre de médiations.
Les séparations de longue durée entre un parent et son ou ses enfants ne sont pas rares.
Les circonstances de la naissance, particulières, sont souvent la raison de l’inexistence de la relation paternelle. Personnellement, je n’ai connu en médiation que des séparations initiées par le père, la mère laissée, abandonnée, étant souvent enceinte.
Il y a aussi des naissances « imposées » par la mère, le père « piégé » s’étant éloigné et la mère n’ayant pas cherché volontairement le géniteur. Enfant déclaré au seul nom de la mère.
Et il y a aussi des ruptures dues au divorce où la mère s’est éloignée du père intentionnellement, créant un syndrome d’aliénation parentale à son encontre, et privant le père de relation avec ses enfants, convaincus de la faute du père et le rejetant avec violence. Situation pouvant perdurer jusqu’à la majorité de l’enfant et au-delà. Les tentatives de rapprochement sont très difficiles.
Mais qui, sinon le médiateur, a le courage de rechercher le fil de la parentalité, enfoui au fond de sombres sédiments du passé ?
Si la tâche est ardue, elle n’en est que plus belle.
Cette recherche se prend différemment selon que l’enfant est encore mineur, en général un adolescent de 12 ans ou plus. (II). Et quand il est un adulte, ayant parfois formé une famille (III).
II- Reprendre contact au bout de dix ans d’absence quand l’enfant est encore mineur
1°) La situation d’abandon par le père
Comme rappelé supra, les demandes de pères partis avant la naissance du bébé sont relativement courantes.
Le médiateur doit procéder avec circonspection en interrogeant le père, ses motivations, pourquoi avoir fui, pourquoi vouloir reprendre contact, pourquoi ce besoin de paternité ?
Et lui faire comprendre que la preuve d’un investissement paternel passe par une contribution financière, première marque de reconnaissance du père et de la mère.
Les situations sont plurielles : la relation adultère est souvent la cause, situation où le géniteur a refusé de prendre ses responsabilités. Mais la fuite peut être aussi personnelle, due à un refus de paternité, un sentiment de trahison à l’encontre de la mère qui lui a fait un enfant « dans le dos ».
Le sexe de l’enfant peut être une raison d’éloignement. Un géniteur de nationalité turque, ayant deux garçons de son épouse légitime et qui renie jusqu’à l’effacer de sa vie, la petite fille née de sa concubine.
La couleur des yeux du bébé : le bébé n’a pas les yeux bleus du père.
Dans cette situation d’abandon, il faut présumer l’importance du traumatisme subi par l’enfant et la mère.
Il appartient au médiateur, une fois vérifiée l’intention sincère du père et avoir obtenu de lui un projet de paternité solide sur une longue période, présent et à venir, de contacter la mère tout d’abord.
Il lui expliquera le retour du père repentant et son désir de devenir un vrai père, de créer une relation forte avec l’enfant et de l’intégrer dans la famille créée par lui.
Le médiateur s’attend à être mal reçu. Revivre le passé douloureux pour une mère laissée seule vivre sa grossesse et son accouchement, sans aucun soutien financier, représente une épreuve pour la mère et aussi pour le médiateur qui reçoit les reproches et invectives à la place du père.
Mais c’est cela la médiation : faire parler, entendre, écouter, montrer que l’on compatit… mais qu’il faut dépasser ce stade, aller de l’avant dans l’intérêt de l’enfant qui aura un père et de la mère qui aura un soutien financier.
Si la médiation se poursuit par une deuxième séance avec la mère, la situation s’améliore.
Il faut deux, trois séances ou plu quelquefois pour que la mère ait évacué - pour combien de temps ??? - son ressentiment.
Le père est tenu informé.
Le médiateur organise une ou deux séances avec les parents pour qu’ils s’expliquent. Des séances souvent difficiles pour les participants.
Le médiateur ramène à la raison les antagonistes. Ils sont là pour l’enfant, non pour faire leurs comptes.
En général, les parents se calment et après avoir actualisé leur situation, conviennent de faire venir l’enfant.
Le médiateur prend soin d’obtenir l’accord de la mère pour entendre l’enfant avec la mère. L’audition avec l’enfant tout seul est trop incertaine. Il faut du temps au temps.
L’enfant est déjà grand, mûr, une maturité meurtrie, un « écorché vif » sur la question de son père. Parfois brutal.
Le médiateur doit être patient, comprendre, se mettre à la place de cet enfant qui a entendu sa mère se plaindre et qui n’est donc pas prêt à voir son père.
Avec le concours de la mère, l’accord de l’enfant peut être obtenu : le voir, rien qu’une fois pour commencer, ensuite tu verras.
Les réunions avec l’enfant sont tendues. Le médiateur doit créer du lien.
La difficulté réside dans le désir de l’enfant d’entendre le père faire acte de contrition, de regret de n’avoir pas été présent.
Mais, l’intention du père est de ne pas en parler. Il n’a pas à se justifier devant un enfant, son enfant. Déjà la mère, c’est pénible. Y ajouter l’enfant, c’est un rabaissement intolérable et inenvisageable.
Le médiateur doit avoir pris soin de lui faire la leçon : sans s’excuser, le père peut regretter les circonstances passées, l’homme qu’il était alors, celui qu’il est à présent.
Bien sûr, ne pas se décharger sur la mère.
Et s’intéresser à l’enfant, comment vit-il, ce qu’il veut faire… Et l’encourager ou l’aider dans son orientation scolaire notamment.
Lui dire qu’il aimerait le voir mais qu’il ne le forcera pas. Qu’il saura attendre. Lui dire que l’enfant est dans son cœur et qu’il l’aime même si cela lui paraît difficile à croire.
L’enfant ne peut pas être insensible à de si belles déclarations. Ni la mère.
La relation peut reprendre. Tout a été dit simplement sans punition, sans honte.
Seul l’avenir compte.
Un accord peut se faire.
2°) Les échecs
Les échecs dans ce type de séparation tiennent à la non réalisation d’une approche progressive et à l’attitude du père ou de la mère.
Campés dans leur amertume, leur colère, ils n’avancent pas, ils ne s’expliquent pas. L’enfant doit accepter la nouvelle situation ainsi que la mère.
La mère refuse farouchement toute entrevue ainsi que l’enfant.
Le père refuse de s’auto flageller.
Sans pardon (par don) la situation est bloquée.
Plus la situation est figée, plus il faut décortiquer le travail de reconstruction, pouce par pouce. Avec de la patience, la colère peut laisser la place à une ouverture vers la pacification. Il faut le faire comprendre au père.
III - Reprendre contact après dix ans d’absence et plus quand l’enfant est un adulte
a) Les situations qui ont séparé les parents
Le père a été piégé au moment de la séparation. La mère est partie pour diverses raisons : elle a trouvé quelqu’un - le plus courant - le couple ne s’entend plus.
Les enfants mineurs vont partir avec elle.
Le syndrome d’aliénation parentale (SAP) peut s’instaurer de la part de la mère qui pour se déculpabiliser, va charger le père de toutes les fautes.
Une fois implanté, le syndrome d’aliénation parentale est très difficile à supprimer. Toutes les tentatives du père seront vouées à l’échec. Souvent découragé, le père a abandonné.
Il a laissé du temps au temps. A refait sa vie. Pour des raisons inhérentes à sa situation personnelle - nouvelle séparation, changement de vie, retour au pays, maladie grave - le père veut renouer avec l’enfant ou les enfants qui l’avaient rejeté.
Une médiation s’impose.
La priorité est de faire accepter la médiation et le médiateur va s’efforcer de montrer l’importance d’une réconciliation familiale tant pour le jeune adulte que pour ses enfants s’il en a.
Et de présenter le père comme une victime d’une séparation éprouvante. Ce qui est vrai en général. Le travail à faire sur l’enfant devenu adulte est souvent laborieux. Car c’est lui qui estimera être la victime de la séparation. Le travail du médiateur sera de lui faire voir de l’autre côté comment le père a vécu la rupture. Regard sur l’autre et non plus sur soi.
Si ce stade de compréhension est atteint, la réunion entre les protagonistes est possible, pas avant.
La médiation avec le père et le fils ou la fille est un choc après tant d’années. Il faut marcher « sur des œufs » et le médiateur aura la prudence d’avoir un rôle principal au cours des premières séances car la relation est fragile.
Le temps n’efface pas toutes les plaies.
Mais, les retrouvailles sont sources d’émotions fortes et une relation grand-parentale peut se créer.
Le père n’aura pas vu son fils ou sa fille grandir mais il pourra être un grand-père modèle.
b) Les échecs
Si le fils ou la fille refuse de reconsidérer la situation, reste figé dans son passé douloureux, il n’y aura pas de lien renoué.
D’autres situations sont décevantes : une conversation fausse et une promesse de se voir, mais … aucune joie dans les retrouvailles.
Voyant cela, le père sera dépité et triste. Mais, il devait s’y attendre.
Le traumatisme est difficile à surmonter. Cela étant, revoir son enfant vaut la peine d’essayer et de ne pas renoncer.
Conclusion
La médiation permet de reconstruire sur toutes les séparations et cela vaut la peine.
Avertissement de la Rédaction du Village de la Justice :
Le concept du "Syndrome d’aliénation parentale" fait l’objet de controverses. Il ne fait à ce jour l’objet d’aucun fondement scientifique - mais à l’inverse il n’est pas interdit et est utilisé dans de nombreux dossiers juridiques.
L’expression et l’usage du concept sont fortement déconseillés au niveau européen (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2021-0406_FR.html), étudiée au niveau français avec une note d’information mise en ligne sur le site intranet de la direction des affaires civiles et du Sceau du ministère de la Justice pour informer les magistrats du caractère controversé et non reconnu du syndrome d’aliénation parentale). Note introuvable à notre connaissance (voir à ce sujet : https://www.senat.fr/questions/base/2017/qSEQ171202674.html ).
Les enjeux sont multiples et nous semblent devoir être tranchés par une autorité publique.
Dans l’attente de clarification, nous vous invitons à prendre avec grandes précautions cette expression qui est ici employée sous la seule responsabilité de l’auteur.
Discussions en cours :
Bonjour Madame,
Je me trouve dans un cas de désaffection parentale. J’aurais souhaité pouvoir échanger avec vous à ce sujet. Est-il possible de faire appel à vos services ? Et si oui par quel biais vous contacter s’il vous plaît ?
En vous remerciant,
Bien cordialement
Valentin BOURRIERES
Bonjour,
Jai eu un mariage qui a duree a peine un an en 2014.
Nos caractères n’ont jamais collé et c’est mon ex femme qui a voulu divorcer. Elle n’aimait pas ma taille qui était trop petite par rapport a la sienne et mon métier de réparateur.
Mon ex femme est tombé enceinte les début du mariage et était enceinte lors de la séparation.
Nous avons essayer de se réconcilier mais pas possible.
Nous avons eu un fils malade dès la naissance.
La dernière fois que j’ai vu mon fils il avait 6 mois.
Depuis la séparation mon ex femme n’a jamais voulu montrer mon enfant.
Je n’ai pas été prévenu pour sa greffe de foi et l’ai appris au hasard. Lorsque je suis parti a l’hôpital pour discuter et voir mon fils, on m’a dit ; soit tu prend ton enfant soit tu viens le voir quand on te le dira sinon je ne donne pas mon foi.
Mon enfant était a l’hôpital jai donc patienté.
Dans les temps suivants plus de nouvelles ils ont déménagés avec ses parents et nous ont bloqué moi et toute ma famille des réseaux sociaux, appels....
Par l’intermédiaire dautres personnes nous avons apris où ils étaient et avons demandé a le voir mais en vain.
Je pense que mon ex femme a des problèmes de santé car elle était très colérique et faisait des crises de nerfs et tapait sa tête aux murs, criait, se jetait au sol..
Aujourd’hui j’essaye toujours mais les intermédiaires disent qu’ils ne veulent absolument pas. Ils ne veulent meme pas envoyer une photo. La seule photo que jai de mon fils date de ses 8 mois. A chaque fois que j’ai voulu le voir ils ont dit qu’il était très malade mais toute les personnes de leur entourages les côtoies. Pendant 4 ans jai envoyer 800 euros et là 300 de pension. Jai toujours essayer d’envoyer plus par rapport a sa maladie ses besoins.. Mais ils ne sont jamais satisfait. Un fois ils m’ont demander 70000 euros pour me le montrer mais je n’ai pas donner. Car je n’avais pas premièrement et ce n’est pas correct. De leurs part.
Aujourd’hui mon fils a 5 ans et est toujours malade. Il c’est fait operer pour une deuxième greffe il y a environ 1 ans et demi. Mais je veux le voir. Et je pense que c’est notre droit à nous deux. Jai attendu sans vouloir le mettre dans de gros soucis en plus de sa maladie mais il n’est toujours pas guérir et il a deja beaucoup grandis. Je veux le voir avant qu’il ne lui arrive quelque chose.
Le soucis je ne sais pas quoi faire et comment faire. Comment va réagir mon fils, comment dois je l’approcher ? Je ne sais même pas si il pense que je suis mort ou qu’il a été abandonné. Je ne sais pas ce qui lui a été raconté mais la mère est toujours pleine de rage envers moi.
J’ai le droit d’aller a leur porte avec la police, mais pour une première rencontre père et fils je pense que ca peux être très traumatisant. Puis comment va réagir la maman ? Sûrement par une colère dont mon fils sera témoin. Aidez moi s’il vous plaît
Cher Monsieur,
L’article que j’avais rédigé se rapportait à une situation- assez fréquente- d’une séparation de 20 ans- et du problème de revoir un enfant devenu adulte qui a grandi et fait sa vie sans son père séparé de la mère et, pour des raisons diverses , Resté loin de lui.
Dans votre situation, votre fils a 5 ans, et vous n’avez pas cessé de mener un combat pour le voir. En plus, il est très malade.
Ce qui ne facilite pas une relation entre un père et son petit.
Vous avec fait de la procédure et obtenu un droit ce visite que la mère refuse .
Comme vous l’exprimez, aller voir un petit enfant avec un policier est plutôt impressionnant.
Je vous trouve un père plein d’attention par cette preuve de discernement.
La médiation serait un bon moyen de lier une relation avec la mère. Même si vous avez essayé sans succès, je vous encourage à refaire une demande. Vous êtes en droit d’obtenir toutes les informations médicales. Continuez à payer votre contribution, il ne faut pas lâcher. Ce sera long, probablement. Mais qu’il sache que vous êtes près de lui. C’est un espoir pour lui. Courage.
Tenez moi au courant.
Vous devriez savoir que l’AP touche aussi bien les meres que les peres. Pour ce qui concerne les meres, souvent le pere apres avoir ete un mari violent poursuit la persecution a travers les enfants. Je vis une situation montrueuse dans laquelle le pere a demolie ma relation avec mes fils et notre fille ayant refuse de se separer de moi a ete mise au ban. Le pere a casse la relation entre les freres et leurs petite soeur. Alors corrigez votre texte. L’AP est de la violence conjugale sans lien avec le genre.
Pour répondre à la demande de modifier mon article consacré non à l’aliénation parentale mais à la situation de revoir ses enfants après dix ans de séparation avec l’un de ses parents, je précise en tant que de besoin que cet article est la relation de situations douloureuses qu’en tant que médiatrice j’ai connues.
Je compatis à la souffrance de la mère privée de ses enfants à cause de leur père, situation pour laquelle une médiation serait la meilleure voie d’apaisement.
Bonjour,
Je viens de voir les informations.
Je suis de Mayotte. J’ai eu un garçon en avril 1996 en France. J’ai abandonné sa mère car je voulais rentrer dans mon île. J’étais en relation avec eux et soudain sa maman a tout arrêté. Je suis venu en France en 2001 pour chercher juste à être en relation mais elle a tout bloqué. J’étais en tribunal, et ce jour j’ai vraiment compris que sa maman ne voulais plus que je revois mon fils. Je me suis dit que ce n’était la peine de la rendre malheureuse encore donc j’ai pris la décision d’attendre que l’enfant soit adulte.
Y a -t-il une solution
Cordialement
Boana
Cher Monsieur,
J’ai bien lu votre demande de conseil.
Votre fils né en avril 1996 a donc 21 ans.Il est majeur. Il n’y a donc pas à statuer par un Juge aux affaires familiales sur un droit de visite ou d’hébergement.
Votre situation ne peut se dénouer que par une intercession auprès de relations proches de votre fils. Une médiation familiale est le recours non judiciaire idéal pour vous deux. Si vous avez son adresse, contactez un service de médiation familiale près de chez lui. Le service pourra lui écrire et lui faire comprendre votre attente paternelle. Il a peut-être des enfants et vous êtes grand-père. C’est très bien. En cette période de Npël, profitez de cette belle période de générosité signifiante pour nous tous.
Suit a une relation courte avec un homme marie il a 14 ans j’ai un fils de 13 ans aujourd’hui. J’ai pas eu la possibiliter d’avorter car c’ete trop tard j’ai su que je suis enceinte que a 3 mois.
Bref je asum, j’ai meme demenager dans un autre pays et je suis tres heureuse d’avoir mon fils. Ca pas toujours été facie mais on grandi ensemble. Mentenant que mon fils est grand il arret pas de me demander qui est sont papa et que je dois lui dire son nom. je ne sais pas quoi lui dire , je bloque.
Son papa biologique l’a vu une foit quand mon fils a eu 4 ans depuis il a dit que il ne veux plus le voir, ni moi ni lui . Il a sa famille .
J’aimerai savoir l’opinion d’un specialist que je dois faire. Le recontacter mentenant encore et si il accept de nous voir tout les 3 et dire a mon fils qui est sont papa biologique ? ou ca va pertourber mon fils ? quand c’est l’age bien pour dire a mon fils la verite ? et dans le cas que le papa biologique n’accept pas.
j’espère d’avoir une réponse.
Bonjour Nicky,
Votre situation est hélas trop fréquente. Un homme qui refuse d’assumer ses responsabilités vis-à-vis d’un enfant non voulu par lui. Mais, il est le père et vous ne l’avez pas faite toute seule.
Il connait l’existence de son fils depuis 9 ans.
votre fils : aller voir un pédopsychiatre, un psychologue pour adolescents qui lui permette de s’exprimer et de le préparer à une rencontre-si elle a lieu- qui ne le bouleverse pas ou pire,
le père, celui qui a failli en lui permettant d’être un vrai père, vis-à-vis d’un fils qui n’a rien fait pour être rejeté.
Votre fils est un adolescent qui souffre. Il est en manque de père, c’est tout à fait légitime. Vous avez bien fait de lui dire la vérité.
En droit, c’est l’intérêt supérieur de l’enfant qui prime sur tout le reste.
Convention internationale des droits de l’enfant. Et droit français.
Donc les désiderata de ce père ne sont RIEN.
Mais, il faut éviter un traumatisme à votre fils si son père a une attitude néfaste pour lui : Qui est-il ? Va t il dire du mal sur vous ? Etre mauvais , violent et donner une image du père très négative ?
Il faut donc travailler sur les deux :
La médiation familiale et un soutien psychologiques sont donc les deux voies à entreprendre.
Faites-le, de façon à ne pas vous reprocher d’avoir privé votre fils de son désir et de son droit à connaître son père. Vous le soutiendrez dans cette entreprise.
Bonne chance,
Tenez-moi au courant.