« La fédération ARES était présente tout au long du salon pour échanger avec l’ensemble des étudiants présents qui souhaitent effectuer une carrière dans le domaine environnemental par une des six filières de sciences sociales et notamment du droit.
Nous avons été invités par AEF info pour pouvoir répondre aux questions des jeunes en recherche d’emploi ou de leur parcours universitaire idéal et d’autre part pour notre expertise dans le milieu écologique.
Appréhender l’impact de la transition écologique sur le monde professionnel.
La journée a été rythmée par des conférences et des tables rondes où étaient évoquées les transformations majeures provoquées par la transition écologique sur le marché du travail. Notamment, l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) a animé, pendant une heure, un atelier sur les nouvelles compétences à acquérir pour s’adapter à ces mutations professionnelles. Il était ainsi intéressant de comprendre ces évolutions pour les transposer au secteur juridique qui sera également au cœur de ces modifications.
Les nouvelles générations bouleversent actuellement le monde professionnel par de nouvelles demandes et attentes. La question du sens avec des métiers qui ont un fort impact devient primordial pour les étudiants et jeunes diplômés.
Par conséquent, l’environnement prend une place de plus en plus centrale au sein du droit. La transition écologique et le secteur juridique paraissent ainsi liés en raison de la juridicisation de la cause environnementale. Des temps d’échange et des formations étaient proposés, tout au long de la journée, pour appréhender ces concepts et compétences liés aux évolutions et nouveaux métiers qui apparaissent.
Des opportunités professionnelles et d’alternances nombreuses.
Les emplois directement liés à la transition écologique se sont multipliés ces dernières années. Ils prennent progressivement une place très importante au sein du marché du travail. Le salon a par conséquent été l’occasion pour de nombreux recruteurs de proposer des offres d’emploi et d’alternance en lien avec ces enjeux. Une très grande diversité d’exposants étaient alors présente, allant des entreprises aux médias, en passant par des formations de l’enseignement supérieur et des associations. Les profils recherchés par ces professionnels étaient extrêmement variés, avec ou sans expérience.
Les candidats pouvaient directement échanger avec les recruteurs pour les questionner sur leurs attentes et les compétences nécessaires pour pouvoir répondre à l’offre. Afin de favoriser les rencontres professionnelles, des job-datings étaient organisés à plusieurs reprises tout au long de la journée. Il était ainsi possible de déposer directement son CV auprès de grandes entreprises ou d’acteurs institutionnels tels que l’ADEME, BPIFrance, Dalkia, WWF et bien d’autres encore.
De nouvelles manières d’appréhender la formation professionnelle autour de la transition écologique.
Le salon a été l’occasion de rencontrer de nouveaux acteurs, qui adoptent de nouvelles méthodes pédagogiques et de formation pour sensibiliser les citoyens et le monde professionnel aux enjeux environnementaux. La fresque des possibles est un atelier collaboratif autour de 5 thèmes (se déplacer, se nourrir, s’équiper, habiter et décider ensemble) pour identifier des solutions à une échelle locale entre des habitants d’un même territoire. Pouvoir se faire former et échanger sur ces thématiques émergentes est essentiel pour devenir acteur des nouveaux changements au sein du monde juridique.
Le thème de l’intelligence artificielle était également omniprésent au sein du salon par des conférences et des acteurs qui s’intéressent à cette problématique. Cafe-IA est une association qui organise des cafés collaboratifs pour pouvoir se former sur les questions de l’intelligence artificielle auprès d’une personne formée par une nouvelle pédagogie tournée autour de la collaboration. L’association met également en place sur leur site de nombreuses ressources pour appréhender cet outil et ainsi mieux l’utiliser. L’IA est une question réellement importante pour l’avenir des métiers du droit, il est ainsi important de se saisir de ce sujet pour ne pas subir les changements du secteur lié à l’intelligence artificielle. »