Conseils pour réussir l’examen d’entrée à l’école des avocats.

Par Thomas Jourdain-Demars.

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Explorer : # préparation examen # école avocats # réussite académique

Plusieurs ami(e)s passent cette année l’examen d’entrée à l’école des avocats.
L’ayant réussi l’an dernier et intégré la promotion Jean-Louis Debré 2015-2016 à l’Ecole des Avocats du Grand Ouest, ils m’ont sollicité récemment pour avoir des conseils.
L’objectif de cette publication est de faire profiter de mon expérience au plus grand nombre : potentiels candidats intéressés, futurs candidats déterminés, candidats inquiets, ou même ex-candidats mélancoliques.

-

Cette publication est le fruit de mon expérience, elle n’est en aucun cas dotée d’une valeur absolue. Nous sommes tous différents, à vous d’adapter mes conseils à votre situation.
Espérant que cette note vous sera utile, voici les différentes étapes du « marathon CRFPA » :

Première étape - la fameuse question « à quel moment le tenter ? »

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

- A l’issue du Master 1

En théorie, les textes permettent aux titulaires d’un Master 1 en droit de passer l’examen d’entrée à l’école des avocats à condition d’être inscrit à un IEJ.

Cela présente plusieurs avantages :

  • C’est le chemin le plus rapide pour devenir avocat ;
  • Cela ne prive pas de la possibilité de faire un Master 2 dans le cadre du PPI à l’école des avocats (premier stage de six mois).

Cependant, cette réussite à l’issue du Master 1 est compliquée :

  • Il faut être certain d’avoir la « maturité juridique » : être béton sur la méthodologie, se sentir prêt à rivaliser avec des Master 2, ce qui est objectivement faisable (les Master 2 sont aussi peu préparés que vous à la note de synthèse et bien souvent, ils doivent se replonger dans des matières qu’ils n’ont pas pratiqués depuis plus longtemps que vous)… ;
  • Le Master 1 se termine début juin, ce qui laisse peu de temps de révisions (même si des matières étudiées dans le cadre du Master 1 peuvent être choisies au CRFPA) ;
  • Le temps étant réduit, vous ne pourrez pas vous exercer suffisamment. Or, s’exercer est fondamental pour réussir cet « examen » (notez-bien que l’examen d’entrée au CRFPA est en réalité un concours maquillé en examen. S’il faut avoir 10 sur le papier, le taux de réussite est quasiment identique chaque année dans votre IEJ).

Pour l’anecdote, j’ai une amie qui l’a eu directement après le Master 1. Sachant qu’elle avait déjà sauté deux classes, elle est devenue l’une des plus jeunes avocates de France, à seulement 22 ans.

- A l’issue du Master 2

Tenter l’examen d’entrée au CRFPA après le Master 2 est déjà plus raisonnable :

  • La maturité juridique est plus grande ;
  • On croit davantage en ses chances qu’à l’issue du Master 1.

Cependant, dans les faits, vous ne pourrez donc commencer vos révisions que tardivement, ce qui a été mon cas.
Vous devrez rédiger un mémoire si vous faites un Master 2 recherche. La soutenance peut avoir lieu jusqu’à mi-juillet.

Plusieurs stratégies peuvent être adoptées :

  • Réviser l’examen d’entrée au CRFPA pendant l’année de votre Master 2 au risque d’hypothéquer ce dernier (il peut être valorisant de terminer ses études par une mention). Si l’on est partout, on peut être nul part à la fois ;
  • Réviser et s’exercer « seulement » deux mois. C’est ce que j’ai tenté de faire.

Malheureusement, j’ai essuyé un échec lors de cette première tentative :

  • La masse des révisions était trop importante. J’ai décidé de faire l’économie d’un apprentissage « complet », en misant tout sur la méthodologie et les exercices ;
  • Je n’ai pas pu m’entraîner dans de bonnes conditions, n’étant pas suffisamment au fait de l’actualité et du programme ;
  • Dans ces conditions, je ne me sentais pas prêt avant de débuter les épreuves.

La déception était au rendez-vous mais cet échec était prévisible. Il faut rebondir.

- A l’issue d’une année à l’IEJ

Une année d’IEJ à l’issue du Master 2 (ou du Master 1) permet de passer l’examen d’entrée au CRFPA dans les meilleures conditions :

  • A priori, c’est le moment où votre maturité juridique est la plus grande ;
  • Vous aurez des cours de préparation à l’IEJ ;
  • Régulièrement, vous aurez des examens blancs qui seront corrigés ;
  • Ces cours sont peu nombreux : une douzaine d’heure par semaine, ce qui vous laisse le temps à côté pour faire un stage en cabinet d’avocat (très utile si l’objet du stage est en lien avec les matières choisies) ;
  • Ces cours se termineront tôt : vers mai. Vous aurez donc 4 mois et demi pour réviser et vous exercer.

Pour ceux qui ont peur de « griller des cartouches » en tentant l’examen à l’issue du Master 1 ou du Master 2 (possibilité de passer l’examen 3 fois seulement), je recommande vivement cette solution.

Deuxième étape - le choix des matières

Pour faire un choix, ne regardez pas les moyennes par matière des dernières années.
Par exemple à Rennes, les moyennes étaient élevées en droit fiscal, droit commercial et droit du travail. Cela s’explique par le fait qu’il existe des Master 2 « Droit fiscal des affaires », « DJCE » et « droit du travail et de la protection sociale ».

Si vous avez comme moi une formation généraliste, n’espérez pas rivaliser avec ces candidats sous prétexte que les moyennes sont élevées : ce sont des spécialistes contrairement à vous.

Par ailleurs, vous allez passer quasiment une année entière sur les matières choisies. Il est donc indispensable de prendre des matières qui vous plaisent, même si la notation est plus dure.

Troisième étape - Le choix ou non d’une prépa

Les professeurs disent souvent que la prépa n’est pas indispensable pour réussir. Toutefois, lorsque l’on regarde autour de soi, environ un candidat sur deux au CRFPA fait une prépa.
Dans ces conditions, si l’on suit seulement les cours de l’IEJ, on a le sentiment de ne pas maximiser ses chances, comme le font d’autres.

C’est dans cet état d’esprit, pour optimiser mes chances, que j’ai choisi « Prépa Dalloz ». Pour des raisons budgétaires, j’ai seulement suivi la formule 100% internet. Il s’agissait d’un bon compromis entre ne pas faire une prépa et faire une « prépa sur place ».

La prépa a plusieurs avantages :

  • Avoir des cours à jour, ainsi que de l’actualité juridique ;
  • Elle permet de se motiver à faire des exercices en conditions réelles, sachant qu’ils seront corrigés (c’est plus compliqué lorsqu’on sait pendant l’épreuve qu’ils finiront dans une corbeille après les 5 heures) ;
  • La correction donne un avis objectif et extérieur sur notre travail : savoir si l’on est sur la bonne voie ou pas ;
  • Psychologiquement - c’est bête, je sais - le fait d’avoir investit de l’argent contraint à s’investir davantage.

Quatrième étape – la période des révisions

Cet épisode est probablement le plus long et le plus rébarbatif lors de la préparation :

  • C’est comme des révisions de partiel en 8 fois plus long ;
  • On ne sait pas par quelle matière commencer ;
  • On ne sait pas quelle méthode adopter (fiches, révisions directement sur le support ?) ;
  • Vous serez dans la solitude, sauf bien sûr si vous travaillez en groupe (encore faut-il avoir des amis qui ont les mêmes matières que vous et avec qui il est possible de travailler efficacement) ;
  • On a parfois le sentiment d’être inefficace, d’où ma recommandation à faire des fiches. Cette méthode de révision oblige à être synthétique. Elle permet également de quantifier le travail fourni par jour.

Réviser est nécessaire mais pas suffisant. Au cap des écrits, n’espérez pas avoir l’examen concours si vous n’avez fait que réviser, quand bien même vous connaissez tout sur le bout des doigts. Les examinateurs jugeront avant tout vos capacités d’analyse, et non vos facultés à réciter vos cours.

Si vous faites une année d’IEJ (environ une douzaine d’heures de cours par semaine seulement), comme cela a été mon cas, je vous recommande d’entamer vos révisions personnelles de début février à fin mai, soit pendant 4 mois.

Vous ferez régulièrement des exercices avec l’IEJ de toute façon. Si vous n’en faites pas assez à votre goût, vous pouvez en faire un par semaine (pas plus, pour l’instant : concentrez-vous sur l’apprentissage).

4 mois est un bon compromis : en dessous, vous risquerez de ne pas approfondir le programme, au-delà vous risquerez de saturer.

Puisque nous sommes tous différents ; si vous avancez rapidement ou lentement vos révisions, adaptez à votre rythme.

Personnellement, je révisais de 9 heures jusqu’à midi. Je reprenais de 14h00 et terminais à 17h30 heures, soit 6 heures 30 environ par jour. Je faisais une pause d’un quart d’heure le matin et l’après-midi.

Il faut bien avoir à l’esprit que les révisions sont un moyen en vue d’une fin : réussir les exercices.

Cinquième étape – La période d’entraînement aux exercices

Les exercices sont essentiels, voire peut-être même plus que l’apprentissage des cours, pour réussir l’examen.
Ils permettent d’apprécier notre bonne compréhension des cours, d’appréhender notre capacité d’analyse et notre savoir-faire méthodologique, qualités essentielles de l’avocat.
Aucun avocat n’a réussi l’examen sans s’entraîner avec des exercices.

En ce qui me concerne, j’ai commencé les exercices de prépa de début juin à mi-septembre, soit pendant 3 mois et demi.

Je consacrais la matinée à faire l’exercice. J’analysais la correction-type fournie par la prépa l’après-midi. Éventuellement, lorsque j’avais mal compris certains points, je revoyais le cours en rapport avec l’exercice.

Plus vous ferez d’exercices, plus vous serez serein lors de l’examen. Vous apprendrez probablement plus de choses en vous exerçant qu’en relisant bêtement vos cours.

Attention toutefois : votre IEJ a des spécificités qu’il faut analyser en consultant les annales des années précédentes (à relativiser lors du CRFPA 2017, puisque l’examen deviendra national pour mettre fin aux disparités entre IEJ concernant le taux de réussite).
A Rennes par exemple, il y a systématiquement un commentaire composé en procédure civile et un commentaire d’arrêt classique en droit des obligations.

Sixième étape – Ne pas « en faire trop »

Avec la détermination, grande est la tentation d’étudier jour et nuit pour « se rassurer ».
C’est totalement contre-productif.

Il vaut mieux travailler 4 heures par jour seulement, en pleine forme et de manière efficace, que pendant 12 heures la bouche en cul de poule devant ses cahiers, en pensant à autre chose.

C’est pourquoi j’en viens à l’étape suivante :

Septième étape - Une bonne hygiène de vie est importante

Une bonne hygiène de vie est importante pour réussir l’examen :

  • Dormez 8 heures par nuit afin d’être en pleine forme lors de vos révisions, vos exercices et vos examens ;
  • Mangez sain et équilibré. Ne sautez pas de repas, bannissez les sucreries et la restauration rapide, même si cela vous donne l’illusion de gagner du temps ;
  • Faites du sport. Il n’y a rien de mieux pour se vider la tête et garder la forme. Personnellement, j’allais courir ou à la salle de sport après mes révisions ;
  • Déconnectez du droit. Ayez des loisirs en fin de journée et en soirée (sport, amis, film, livre, cinéma). Cela vous permettra de vous « récompenser » de votre journée de révision.

Huitième étape – Les épreuves écrites

Quelques jours avant le commencement des épreuves, ne travaillez plus. Faites des balades, voyez des amis, pensez à autre chose.
L’objectif est que vous soyez en possession de tous vos moyens lors des épreuves.

Une fois le sujet distribué, vous aurez conscience qu’il est absolument inutile de connaître ses cours par cœur (consultez les annales pour vous en rendre compte).
Il faut absolument prendre le temps de faire une belle introduction (trouvez une belle accroche), une belle annonce de plan, et trouver un plan structuré, clair et logique.

Les examinateurs sont très attentifs à ces points-là. Ils n’ont pas toujours le temps de lire en détail vos développements ; dès lors, une « belle apparence » est primordiale.
Le jour J, le temps passera très vite.

Voici mon expérience :

Droit des obligations et procédure civile (5 heures)

Avant l’examen, je m’étais dit que je partirai directement sur le sujet de droit des obligations. Je ne voulais pas lire tout de suite le sujet de procédure civile pour ne pas être déstabilisé, penser aux deux sujets en même temps….

Le sujet de droit des obligations m’a paru très classique. Tellement classique que je craignais un piège, que j’ai eu du mal à trouver un plan, qu’il n’y avait pas grand-chose à dire… sauf à enfoncer des portes ouvertes.
Le temps est passé vite. J’ai terminé le commentaire d’arrêt en 3 heures, grignotant ainsi sur mon temps pour la procédure civile.

J’étais déçu de ma prestation en droit des obligations alors que c’était une de mes matières de prédilection. J’étais persuadé d’avoir 6 sur 20.

Concernant la procédure civile, on a eu droit comme prévu à un commentaire d’arrêt composé (et non « comparé », lequel repose sur un plan « divergences » / « convergences »). Il me restait seulement deux heures pour faire l’exercice. Je me suis donc seulement borné à trouver un plan-type « qualification »/ « régime » pour gagner du temps, conscient qu’il fallait absolument terminer la copie pour espérer limiter la casse. Je pensais avoir 9 ou 10.

Je suis sorti de l’examen persuadé que je n’avais plus le droit à l’erreur pour les deux épreuves à venir.
J’apprendrai au moment des résultats que j’ai eu 12 aux deux matières.

Matière de spécialité

J’avais choisi le droit pénal. Nous sommes tombés à Rennes sur un commentaire d’arrêt relatif à l’engagement de la responsabilité pénale des personnes morales.

J’étais très mitigé à la sortie de l’épreuve.
Finalement, j’ai obtenu une note au dessus de la moyenne.

Note de synthèse

Après les deux premiers examens, j’étais convaincu que tout allait se jouer en note de synthèse.
Dans mon esprit, il fallait assurer le 13 pour être sauvé.

La note de synthèse concernait « la fin de vie ».

Je suis sorti de l’épreuve plutôt content de moi. À cette épreuve, je m’attendais avoir 12 au minimum ; j’ai obtenu seulement 11.

Leçon générale sur la notation : nous avons des surprises, positives comme négatives !

À l’issue des épreuves écrites, j’étais dans l’impossibilité de prévoir si j’allais être admissible ou pas.

Neuvième étape – Les révisions des oraux

Les résultats d’admissibilité sont annoncés un mois après les écrits.

Entre la fin des écrits et la proclamation des résultats, nous ne savons pas si nous allons être admissibles mais nous sommes contraints de réviser les oraux pour le cas où l’admissibilité serait dans la poche.
Ce moment d’incertitude, où l’on se dit que l’on révise peut-être pour rien, est désagréable.

Mes révisions n’ont pas été efficaces.
A priori, il en sera de même pour vous.

Dixième étape – Les résultats d’admissibilité

La veille des résultats d’admissibilité, je n’y croyais plus tellement ; je ne m’étais même pas rendu à la proclamation des résultats.

Un ami a pris l’initiative de m’appeler pour m’annoncer que mon nom était inscrit sur le tableau avec la mention « admissible ».
Quelle joie, sachant qu’être admissible à Rennes vaut quasiment l’admission (90% des admissibles sont admis).

Les « petits oraux » étaient prévus une semaine après les résultats... Durant ce laps de temps, votre motivation pour reprendre les révisions sera absolue.

Onzième étape - Les « petits oraux »

Les « petits oraux » de l’examen d’entrée au CRFPA sont semblables aux oraux de partiels.
Contrairement aux écrits, il s’agit de réciter son cours, ce qui suppose de très bien le connaître. Si toutefois vous ne le connaissez pas bien, vous pourrez comme je l’ai fait, vous en tirer grâce au code.

J’ai choisi comme matière : anglais, droit des personnes et de la famille. J’ai pris deux dispenses.
L’anglais était catastrophique, étant précisé que ça faisait deux ans que je n’avais pas prononcé un mot dans la langue de Shakespeare.
Le droit des personnes et de la famille est une de mes matières de spécialité. Pourtant, je suis tombé sur un sujet qui ne m’inspirait pas tellement : « la présomption de paternité ».

Douzième étape – L’épreuve reine : « le grand oral des droits et libertés fondamentaux »

Le grand Oral est l’épreuve la plus redoutée.
Vous devrez tenir 30 minutes devant un jury composé de trois personnes : un magistrat, un avocat, un universitaire, faire une présentation de 15 minutes avec une heure de préparation et répondre à des questions pendant 15 minutes.

Avant de vivre ce moment, on peut s’attendre à réaliser cet oral dans une ambiance très solennelle : salle majestueuse, présence du public, avec des examinateurs cassants. En réalité, la salle était banale, il n’y avait pas de public et les examinateurs étaient sympathiques.

Vous devrez donner l’impression de maîtriser un sujet dont vous ne connaissez rien.

Auparavant, entrainez-vous !

Par exemple, vous pouvez traiter différents sujets tombés l’an dernier (avec un peu de chance, vous pourrez retomber sur un sujet identique ou proche). Le sujet une fois traité, entraînez-vous devant une caméra. Filmez-vous. Ce n’est pas agréable de se voir mais ça permet de rectifier nos défauts (tics de langage, élocution, gestes).

Généralement, les sujets concernent des thèmes d’actualité qui peuvent être clivants :

  • Liberté d’expression. Par exemple, « l’affaire Dieudonné » ;
  • Les migrants ;
  • Le droit de disposer de son corps. Par exemple, la gestation pour autrui ;
  • Le mariage pour tous ;

Vous l’aurez compris, ces sujets sont peu ou prou en lien avec la politique.

Tâchez de rester juridique autant que possible, même si certains sujets ne peuvent être traités qu’à l’aune de l’histoire ou de la politique.
Tâchez aussi de rester humble, ne donnez pas l’impression de détenir la vérité absolue. Vous énerverez les examinateurs.
Argumentez. Ils essayeront de vous coincer. C’est le jeu.

En ce qui me concerne, mon sujet était « le droit de vote des étrangers ». Il s’agissait d’un sujet délicat à traiter :

  • Ce sujet m’inspire, certes, mais c’est un sujet hautement polémique avec une connotation politique très forte ;
  • Difficile d’être juridique sur un tel sujet, surtout lorsqu’on est un privatiste comme moi ;
  • Je connaissais les positions idéologiques du président du jury à ce sujet, lesquelles étaient en discordance avec les miennes…

Malgré cela, j’ai défendu ma position en tâchant d’être autant juridique que possible, me refusant à dire des choses que je ne pensais pas pour flatter le jury.

Lors des questions, le désaccord s’est fait ressentir mais je pense avoir fait preuve de réparti.
J’étais content de moi en sortant du grand Oral.

Treizième étape - Les résultats

Mon grand oral s’est déroulé en début d’après-midi ; les résultats étaient le soir.
La fin de journée a été longue, mais quel bonheur de voir que mon nom figurait parmi les admis !

Je vous souhaite de vivre ce moment.

La préparation à l’examen d’entrée à l’école des avocat n’est pas évidente, mais vous serez récompensés si vous faites ce qu’il faut.

J’espère vous avoir donné, modestement, quelques clefs.

Bon courage à tous !

Thomas Jourdain-Demars

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Discussions en cours :

  • par Marcel Nagnonhou , Le 16 décembre 2019 à 16:04

    Cet article bien que ici d’une expérience personnelle de l’auteur, retrace cependant et de façon méthodique les éventuelles difficultés et inquiétudes des aspirants à l’examen. Je l’approuve très personnellement et je le trouve très édifiant.
    Néanmoins j’aurais souhaité des propositions d’épreuves par matière, quoique cela ne soit exhaustif...
    Aussi, il est parfois difficile de connaître tous les IEJ auprès desquels les aspirants peuvent s’inscrire. Je reconnais que ce n’est pas l’objectif de la publication de l’article, mais la publication de la liste des IEJ pourrait aussi faire œuvre utile.
    Cependant j’approuve parfaitement l’article que je trouve très édifiant.

  • par Rb , Le 7 octobre 2017 à 09:58

    Merci pour cet article, les expériences personnelles sont toujours intéressantes et la votre a le mérite d encourager les étudiants ! Les parcours sont différents et vous avez raison, chacun peut y trouver son compte. Félicitations à vous en tout cas.

  • par Brenda , Le 10 septembre 2017 à 22:00

    Je vous remercie de tout coeur pour vos conseils je n’avais jamais été ainsi conseillée ,il est bien vrais que je suis pas encore à ce niveau mais je vais en deuxième année .le plus important c’est que je sache ce qui m’attend dans l’avenir même comme je ne suis pas sûr si on n’a le même système de composition ici au Cameroun ,je suive rai vos conseils en détail merci encore.

  • par Hedhili , Le 29 novembre 2016 à 16:17

    Bonjour,

    J’ai lu votre article, que je trouve très instructif. Je me permets de vous exposer ma situation personnelle. J’ai un M1 en droit privé et sciences criminelles obtenu à l’université Paris 10 Nanterre. J’ai tenté le CRFPA 2 fois. Je compte me réinscrire pour le tenter une troisième et dernière fois. Toutefois, avec la réforme de l’entrée au CRFPA qui s’applique pour l’examen en septembre 2017, je suis perplexe. Je ne sais ni comment le préparer ni comment maximiser mes chances pour l’avoir. Les coefficients ont changé, les programmes sont plus denses et il parait que le taux d’admissibilité serait fixé à 30 % pour tous les IEJ. La différence n’est pas énorme pour l’IEJ de Nanterre, puisque le taux d’admis était de 37 % en 2015. Est ce qu’un M2 a plus de chances qu’un M1 de l’avoir pour l’année 2017 ? Dois je alors d’abord faire un M2 puis le retenter ? Que me conseillez vous pour la préparation du nouvel examen ? Pensez vous qu’il serait judicieux que j’épuise ma dernière chance pendant une année où la réforme se met en place ? Pensez vous qu’il soit plus dur et plus sélectif comme le disent la plupart des étudiants ? Honnêtement, je suis dans l’impasse.
    A ma première tentative, je suis partie en touriste (je l’admets c’est très bête). A ma deuxième tentative, j’ai eu 9,5 aux écrits.
    Je vous remercie encore pour votre article et vous remercie d’avance pour l’intérêt que vous porterez à mes questions.

    Bien à vous.

  • par Romain S. , Le 13 octobre 2015 à 23:26

    CRFPA = no pain, no gain !!! ;)

    Romain S.

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