chronique d'un accident du travail annoncé
Posté: Jeu 06 Mar 2008 18:17
Bonjour,
Topographe âgé de 60 ans, j'ai été exposé d'octobre à décembre 2007 à des délestages sauvages de ciment sur un chantier, provoquant le 5.12.2007 un accident du travail provoquant une irritation oculaire, et des troubles respiratoires et visuels.
Je n'ai jamais passé de visite médicale sur ce chantier démarré le 11.09.2007. J'ai signalé par écrit à de très nombreuses reprises l'inobservation quotidienne des règles de sécurité.
Ce chantier a connu un accident le 17.08.2007 faisant un mort et un blessé grave.
L'Inspection du Travail des Transports de l'Hérault a relevé les nombreux manquements à la sécurité. La CPAM a reconnu le 4.02.2008 le caractère professionnel de l'accident.
Je dois engager une action pour la faute inexcusable de l'employeur aggravée par le caractère volontaire de l'omission d'assurer ma sécurité.
Je dispose de nombreuses preuves (mails, photos, vidéos).
Je suis actuellement en arrêt de travail jusqu'au 4.04.2008.
J'ai reçu le 19.12.2007 une lettre de licenciement expédiée le 7.12.2007 avec date d'effet au 28.12.2007.
J'ai écrit au Médecin du Travail et à l'Inspection du Travail de Nanterre (siège de l'entreprise). Je n'ai pas reçu de réponse.
Mon cas n'a pas la gravité des victimes de l'amiante, mais les médecins (traitant, ophtalmo, radiologue) font le rapprochement : le ciment inhalé ressort par les bronches, le pharynx, le nez, passe par le canal lacrymal et ressort par les yeux avec des irritations insupportables provoquant parfois un saignement des paupières.
On ne changera pas ce qui est arrivé, mais l'entreprise ne semble pas disposée à modifier ses méthodes.
Merci pour votre aide, et cordiales salutations.
Achaine
Topographe âgé de 60 ans, j'ai été exposé d'octobre à décembre 2007 à des délestages sauvages de ciment sur un chantier, provoquant le 5.12.2007 un accident du travail provoquant une irritation oculaire, et des troubles respiratoires et visuels.
Je n'ai jamais passé de visite médicale sur ce chantier démarré le 11.09.2007. J'ai signalé par écrit à de très nombreuses reprises l'inobservation quotidienne des règles de sécurité.
Ce chantier a connu un accident le 17.08.2007 faisant un mort et un blessé grave.
L'Inspection du Travail des Transports de l'Hérault a relevé les nombreux manquements à la sécurité. La CPAM a reconnu le 4.02.2008 le caractère professionnel de l'accident.
Je dois engager une action pour la faute inexcusable de l'employeur aggravée par le caractère volontaire de l'omission d'assurer ma sécurité.
Je dispose de nombreuses preuves (mails, photos, vidéos).
Je suis actuellement en arrêt de travail jusqu'au 4.04.2008.
J'ai reçu le 19.12.2007 une lettre de licenciement expédiée le 7.12.2007 avec date d'effet au 28.12.2007.
J'ai écrit au Médecin du Travail et à l'Inspection du Travail de Nanterre (siège de l'entreprise). Je n'ai pas reçu de réponse.
Mon cas n'a pas la gravité des victimes de l'amiante, mais les médecins (traitant, ophtalmo, radiologue) font le rapprochement : le ciment inhalé ressort par les bronches, le pharynx, le nez, passe par le canal lacrymal et ressort par les yeux avec des irritations insupportables provoquant parfois un saignement des paupières.
On ne changera pas ce qui est arrivé, mais l'entreprise ne semble pas disposée à modifier ses méthodes.
Merci pour votre aide, et cordiales salutations.
Achaine