LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Je rejoins tout à fait GDT sur le fait que le capa n'est ni un obstacle, ni un remède miracle pour être recruté en tant que juriste junior. Comme, je crois, pour n'importe quel recrutement, tout dépend du parcours et des motivations du candidat. A mon sens, le CAPA ne doit pas être pris comme une incohérence dans le parcours d'un juriste en entreprise.

Personnellement, les 18 mois de formation à l'EFB m'ont fait comprendre qu'à choisir, je préférais exercer le métier de juriste en entreprise. Suite à l'obtention du CAPA, j'ai logiquement postulé à des postes de juriste.

Lors de mes entretiens, je n'ai jamais senti que le CAPA était un élément défavorable à ma candidature dans la tête du recruteur. Le CAPA n'est pas non plus un diplôme requis dans les offres auxquelles j'ai pu postuler. Ce que je faisais systématiquement lors de mes entretiens était d'expliquer les raisons pour lesquelles d'une part j'avais décidé de passer par l'EFB et d'autre part, pourquoi à la suite de cette école je préférais le métier de juriste en entreprise. Cette manière de me présenter coupait court au risque d'être perçu comme un candidat au profil incohérent et avait au contraire comme effet de bien faire valoir mes motivations.

Résultat, tout en étant un titulaire du CAPA n'ayant jamais prêté serment, j'ai réussi à décrocher un poste de juriste junior. Je ne peux pas dire que j'aurais été recruté si je n'avais pas eu le CAPA. Mais ce que je peux dire est que le CAPA était perçu comme un complément de formation intéressant pour l'entreprise et que surtout il m'a permis de faire des stages et donc d'acquérir une expérience renforçant ma candidature.

CAPA ou pas CAPA, l'essentiel réside dans la manière de présenter son profil et ses envies. Les diplômes et la formation sont évidemment des éléments importants mais le recrutement se fait aussi sur d'autres points, c'est important d'en être parfaitement conscient.