LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

gilbert1 a écrit :

Mon ego et moi a écrit :Sauf que les chercheurs sont essentiellement des biologistes, des chimistes, des biochimistes, etc. Pas des carabins, que les études préparent à la pratique.

Pour le coup, je m’inscris totalement en faux là dessus. Les principaux chercheurs sont médecins ou pharmaciens, avec une spécialité en recherche (par exemple, une spécialité en génétique, la filière industries pour les pharmaciens).

Les biologistes, chimistes ou autres ne sont bien souvent que les petites mains des laboratoires.

Pour preuve, le prix nobel de médecine, qui récompense la recherche pure et dure, est donné à des médecins. Axel Khan est médecin, Montagnié aussi etc.

Dont acte, même si les gros bataillons de la recherche (et également à très haut niveau, d'ailleurs) sont, me semble-t-il, souvent composés d'autres spécialités... Les facultés de médecine préparent tendanciellement plus à la pratique qu'à la recherche...

Merci à tous pour vos commentaires

@ gilbert1

si j'ai bien compris, le master bioéthique peut être porteur si j'ai en parallele une formation de medecin? C'est en effet la branche du droit de la santé qui me plaisait le plus à premiere vu, mais non seulement je doutais de la pertinence de la formation mais aussi des débouchés réels. Maintenant, il est vrai que je n'ai aucune idée de ce à quoi consiste les autres masters de droit médical, comme le droit des brevets...



Peut etre devrais-je préciser ce vers quoi j'aimerais aboutir. Mon rêve serait de finir dans des organisations comme l'oms, (je voyage et parle anglais couramment), ou bien sur le plan national de participer à l'élaboration de politiques publiques(ministère santé ), intégrer des organisations comme le CCNE.... Parallelement, dans le privé faire parti de cabinets de conseils m'enchanterais mais par exemple le contentieux stricto sensu touchant au droit de la responsabilité médicale ne m'attire pas tellement.

donc comme vous le voyez, la médecine m'interresse surtout pour les enjeux et les problématiques (ethique ou autre) qu'elle engendre. L'exercice de la medecine clinique (c'est à dire la pratique) m'indiffère et m'ennuie. Je tiens aussi à vous dire que l'internat de santé publique n'est pas composé (ou tres peu) de stages pratiques mais comme l'a dit gilbert1, de matières comme les statistiques, l'épistémiologie, la génétique, le but en gros étant d'étudier dans une population donnée, des problèmes de santé publique. C'est pour dire qu'en sortant de l'internat, je ne serais pas du tout capable de soigner des gens, par contre je comprendrais la matiere...(j'aurais 6ans de medecine clinique tout de même)

Dc, en fonction de mes aspirations je me demandais si le master de bioéthique n'allait pas me fermer certaines portes, puisque, comme vous avez l'air de la dire les possibilités sont nombreuses...
Et puis entre nous, creteil n'a pas l'air d'être un endroit top cool...

Peut etre que je rêve un peu, pour l'OMS et le reste, qu'en pensez vous?
En quoi consiste aussi les autres masters santé comme les brevets, la responsabilité médicale.

Aussi pour répondre à ceux qui parlaient du barreau, j'ai calculé que j'allais deja tout finir à 32 ans... et j'ai pas trop envie de commencer à travailler après la ménopause...

En tout cas merci beaucoup pour vos conseils...si vous avez d'autres idées..ca me ferais tellement plaisir de les entendre...

Zipon

Dans les brevets, vous ne seriez pas trop dépaysée: il y a pas mal de profils à bac+beaucoup...Par exemple, l'une de mes collègues est véterinaire + docteur ès sciences.
En plus, c'est un secteur porteur (pourvu que ça dure...) et rémunérateur.
Une formation en droit général n'est pas exigée, mais pas inutile. Elle sera d'autant plus appréciée si la fusion CPI (conseils en propriété industrielle) - avocats aboutit.
Pour s'orienter vers le droit des brevets, bien entendu, laissez tomber le master de bioéthique; vous pouvez vous orienter vers un master de PI, ou le CEIPI de Strasbourg. En tout cas, vous n'échapperez pas au CEIPI, mais vous pouvez aussi le faire en cycle accéléré, en travaillant.
Quoi qu'il en soit, comptez 4 - 5 ans de formation au minimum (après la fin de vos études, bien entendu). Plus si affinités...

zipon a écrit :
@ gilbert1

si j'ai bien compris, le master bioéthique peut être porteur si j'ai en parallele une formation de medecin? C'est en effet la branche du droit de la santé qui me plaisait le plus à premiere vu, mais non seulement je doutais de la pertinence de la formation mais aussi des débouchés réels. Maintenant, il est vrai que je n'ai aucune idée de ce à quoi consiste les autres masters de droit médical, comme le droit des brevets...

Non, je me suis mal fait comprendre.

Vous pouvez très bien avoir une belle carrière avec simplement de master bioéthique en poche. mais la double formation, plutôt exeptionnelle, vous facilitera grandement les choses. Une spécialité en santé publique + une formation juridique complète peut vous ouvrir les portes vers des postes très interessant.



A propos des formations, vous avez plusieurs type de
master droit de la santé. les master plutôt généraliste, qui aborde un peu tous les domaines de la matière. c'est le cas du master bioéthique de Créteil, de celui de Paris 8 et- me semble-t-il de celui de Poitier.

A coté, vous avez des masters qui se concentrent sur un domaine particulier du droit de la santé. Par exemple, le master droit des produits de santé de Paris V.

A priori, vu vos envies, je vous conseillerais plutôt les masters "généralistes"


Sur les débouchés rééls,tout dépendra de l'ultime concours que vous présenterez.

Médecin de santé publique avec une carrière au sein du Ministère de la santé, dans les DDASS, dans les futures ARS , si vous passez le concours de médecin-inspecteur de santé publique.

Avocat-consultant en droit de la santé avec le CAPA.

professeur de santé publique avec l'agreg. de médecine.

PH spécialisé en santé publique avec le concours de PH etc.


Donc, quel que soit le choix de carrière, prévoyez le passage d'un examen ou d'un concours "professionnel"

@gilbert1

Ah bon, il me sera vraiment nécessaire de passer encore un concours?
Il n'est donc pas possible de s'imaginer consultant ou autre sans être par ailleurs avocat?
Mince alors, parce que j'ai calculé de finir les études à 32 ans (j'en ai 22 actuellement) et devoir faire encore 2 à 3 ans d'école puis des stages d'avocats me fait un peu peur. Je ne suis pas quelqu'un d'exclusivement carriériste et projette par exemple d'avoir une vie de famille...En fait si j'ai la chance de pouvoir cumuler ces deux cursus c'est parce que je déprimais en medecine et ne me voyais pas medecin plus tard, c'est en quelque sorte par necessité que j'ai quitté au départ la discipline pour me rendre compte qu'il était stupide de ne pas finir alors que j'avais le concours...une sorte de crise d'adolescence tardive peut-etre, ou un mauvais choix d'orientation... Enfin tout cela pour dire que si finir medecine me motive à cause de l'idee de pouvoir etre rare sur le marché du travail et donc pouvoir dégoter un boulot qui m'interresse, je ne m'imagine (du moins pas encore) faire plus de 15 ans d'études.... à 32 ans on doit qd meme en avoir un peu marre des études et des concours non?

Que pourrai-je faire alors selon vous sans une"ultime formation" ou concours professionnels?
Est-ce que ces concours sont difficiles et prenant ou alors constituent-ils le suite logique d'un cursus ?

Je vous remercie beaucoup en tout cas de me répondre, la profession d'avocat m'a toujours titillé (ds le conseil surtout), et c'est intéressant d'avoir l'avis de professionnels...je ne connais en effet personne dans le milieu du droit, ma famille n'est composée que de scientifiques (prof de math,physique, medecins, ect).

merci,
Zipon

zipon a écrit :Que pourrai-je faire alors selon vous sans une"ultime formation" ou concours professionnels?

en tant que médecin, bifurguez vers les instances éthiques très à la mode en ce moment... mais ça ne paye pas vraiment.

En tant que juriste, travaillez en qualité de juriste salarié pour des labo pharmaceutiques ou des grosses sociétés regroupant les cliniques privées... voire pour des organismes internationaux (OMS) ou les concours administratifs ne sont pas tjrs obligatoires


Par contre, pour faire du consulting pur en droit de la santé (en indépendant), le monopole du droit appartenant encore au avocat, vous ne couperez pas au CAPA (enfin, je dis ça : je vois de multiples sociétés privées proposer des services de conseil juridique en droit de la santé en violant allégrement et impunément MON monopole....)

Est-ce que ces concours sont difficiles et prenant ou alors constituent-ils le suite logique d'un cursus ?

Les 2 !!!

A mon avis, c'est quand même moins dur que PCEM1 ou que d'être bien placé en ENC


et en vous débrouillant un peu, je susi persuadé que vous pouvez cumuler, par exemple passer l'examen d'entrée à l'EFB à la fin du master, et cumulez l'école d'avocats avec la spé santé publique

"et en vous débrouillant un peu, je susi persuadé que vous pouvez cumuler, par exemple passer l'examen d'entrée à l'EFB à la fin du master, et cumulez l'école d'avocats avec la spé santé publique"

bonjour,
Est-ce que cela signifie qu'il est possible de passer le concours du CRFPA dans deux ans (a la fin de mon master 2) pour n'accéder à l'ecole d'avocat que 3ans après (au début de mon internat) ?
Et cela signifie-t-il que les modalités d'enseignement des ecoles d'avocats sont suffisamment souples pour les cumuler avec l'internat?
Parce que même si l'internat de santé publique n'est pas aussi prenant que les autres spé, prendre deux fois 6mois pour effectuer des stages en cabinet ou autre me semble difficile... sachant que l'internat ne consiste qu'en des stages aussi...Enfin, tout cela pour dire que les formations "à stage" obligent un temps de présence incompressible qui empêche de faire deux choses à la fois...non?
De toute façon, j'ai du mal à m'y retrouver dans les études d'avocat et n'imagine pas que l'on puisse les adapter individuellement pour une formation "à la carte"... comment cela se passe-t-il réellement?

Mais dans ma petite tête d'étudiante, j'ai toujours imaginer le "consulting" comme une deuxieme activité pour avoir un pied dans la réalité... C'est en effet le domaine de la bioéthique qui n'intéresse le plus en tant que médecin ou juriste d'ailleurs...

Sinon vous disiez que vous pouviez citer d'autres personnes ayant effectués ce double cursus...dans quels domaines travaillent-ils maintenant, quel formations ont-ils menés?...si vous les connaissez bien sûr.

merci encore de toujours répondre à mes questions, et dites moi si je fabule...
zipon

zipon a écrit :Mince alors, parce que j'ai calculé de finir les études à 32 ans

Je m'excuse par avance de demander une question assez indiscrete, mais finir ses etudes a 32 (voire 35 ans d'apres ce que vous dites ensuite) ne vous surprend pas ou ne vous effraie pas?

Vous dites ensuite que cela vous motive "d'etre rare sur le marché du travail" mais je crains que la seule chose rare avec votre cursus est le fait d'arriver aussi tardivement sur le marche du travail (ce qui n'est pas forcement une bonne chose).

bonjours yueping

"la seule chose rare avec votre cursus est le fait d'arriver aussi tardivement sur le marche du travail (ce qui n'est pas forcement une bonne chose)."

Non en soit finir mes études à 32ans ne me dérange pas, ce qui me fait peur c'est de passer encore et encore des concours... Il faut savoir que les quatre ans d'internat sont des années certes d'apprentissage mais avec un degré de responsabilité qui augmente au fur et à mesure et d'ailleurs les internes sont rémunérés. Le but est quand même de faire un travail de médecin...
En fait si je souhaite continuer les deux cursus, c'est que j'ai fini par comprendre que quitter mes études de médecine au bout de trois ans sans les reprendre ensuite risquait d'être la chose que j'allais ensuite le plus regretter ... d'apres ce qu'on ma dit la polyvalence dans des domaines si techniques permet d'avoir des activités diverses au cours d'une carrière: d'être "rare" et ce doit être agréable d'être en position de force face aux employeurs ou d'être capable de travailler en indépendant sans galérer...
Pour finir de vous répondre, j'adore les études et comme la recherche me tente tout autant que le conseil, c'est moins la pratique ou le "terrain" en soit qui pourrait me manquer, que l'indépendance financière, une vie de famille ect...une vie de trentenaire en fait...

et puis les médecins finissent de bac+9 à bac+11 minimum...

zipon a écrit :Est-ce que cela signifie qu'il est possible de passer le concours du CRFPA dans deux ans (a la fin de mon master 2) pour n'accéder à l'ecole d'avocat que 3ans après (au début de mon internat) ?

Oui. Sans souçie.

Et cela signifie-t-il que les modalités d'enseignement des ecoles d'avocats sont suffisamment souples pour les cumuler avec l'internat?

Peut être que oui, peut être que non.

L'école d'avocat propose des formules 1 peu souples. Vous avez déjà 6 mois de PPI (projet pédagogique individuel) qui peut être uen formation complémentaire. vous pouvez tenter de faire valider votre spé ainsi.

+ y a des formules éléves avocats salariés, avec des cours du soir. A voir si vous y avez le droit.

Mais mettez pas la charue avant les boeufs...


"Sinon vous disiez que vous pouviez citer d'autres personnes ayant effectués ce double cursus...dans quels domaines travaillent-ils maintenant, quel formations ont-ils menés?...si vous les connaissez bien sûr."

de réputation. et je vous les citerez par message privé. mais pas maintenant car je susi déjà en retard.

on peu d'aillerus contineur cette conversation en message privé, car elle se transforme 1 peu en dialogue à 2 [/quote]