... encore un point de vue d'un cabinet de recrutement, pour alimenter le sujet... Celui de M.Mayout, de Juridique-Center :
Mais au final, une crise n'est-elle pas une situation paradoxale pour les candidats ?
(en réponse aux commentaires postés par des juristes)
"En l’état actuel des choses, il serait très difficile de tirer profit de la crise financière que nous subissons malheureusement de plein fouet.
En effet, concernant l’emploi de Juristes, on peut constater sans trop de difficultés, que d’années en années, les offres d’emploi de Juristes chutaient.
L’intérim, a reculé de 30% en trois mois et le placement direct en CDD ou CDI a également chuté.
Au vu de la crise financière la priorité des entreprises, cabinets et autres, est dans un premier temps de supprimer leurs demandes en intérim puis d’annuler voire même de geler temporairement leur recrutement en cours ou à venir, dans un souci d’économie.
Ceci étant, vouloir faire des économies est une chose. Maintenant, comment palier, si ce n’est d’avoir recours à l’intérim ou à un CDD, à une absence pour congé maternité ou en cas d’absence prolongée pour maladie ou autre ?
Le marché est très « tendu » mais il reste des opportunités à saisir."
N'est-ce pas une chance pour ceux qui ont moins d'expérience, d'accéder à des postes habituellement plutôt destinés aux "1 à 3 ans d'expérience" ?
"Comment un Juriste débutant pourrait-il prétendre à un poste demandant une certaine expérience et pratique du droit ?
On confère un certain nombre de responsabilités à un Juriste. Il a pour principales missions le conseil mais aussi l’information sur des questions juridiques.
Il met à disposition de ses interlocuteurs ses connaissances concernant la législation.
Le domaine juridique est un domaine qui ne s’improvise pas, demandant ainsi des connaissances certaines.
Un Juriste, qu’il soit débutant ou confirmé se trouve confronté à une double problématique :
1. trop de candidature pour un même poste à pourvoir (en moyenne 1 offre d’emploi pour 130 candidatures)
2. l’affluence de Juristes en recherche d’emploi permet aux recruteurs d’être beaucoup plus exigeant sur le profil recherché, permettant ainsi aux entreprises de revoir très souvent à la baisse la rémunération qui sera appliqué pour le poste proposé.
De plus, il existe deux sortes d’entreprises.
➢ La première : soucieuse de vouloir faire des économies sur la rémunération (très souvent trop basse par rapport aux fonctions du poste proposé), il est recherché le plus souvent, « le mouton à cinq pattes ».
➢ La deuxième : consciente du marché actuel mais aussi de la responsabilité du poste à pourvoir, l’entreprise proposera spontanément ou après négociation avec son cabinet, une rémunération correspondante à l’expérience et aux compétences du candidat qui sera retenu.
Enfin, pour répondre à Nox, concernant son message du 3 février dernier, effectivement son point de vu est très personnel.
En effet, il ne faut pas mettre toutes les Agences d’intérim et Cabinets de Recrutement dans le même panier.
Chez Juridique-Center, 100% des offres d’emploi et des missions d’intérim à pourvoir et qui peuvent être proposées aux candidats, sont réelles.
Nous jouons la carte de la transparence et de la sincérité tant envers nos intérimaires, nos candidats mais aussi nos clients.
Nous ne cherchons pas à renforcer notre base de données (de candidatures) car nous pouvons en recevoir jusqu’à 2300 par semaine via notre site Internet (venant de toute la France, mais aussi des DOM-TOM et de l’étranger), mais simplement à pourvoir débloquer un marché qui est très fermé mais surtout bouché.
Notre priorité est d’apporter à nos clients Juridique-Center, la candidature répondant le plus précisément possible à leurs besoins et d’assurer à tout candidat une rémunération en adéquation avec son expérience et ses compétences."